Franck Smallt
Le pouvoir des mots
Rêver pour vivre
Sans Titre .....
Assis près du feu, je ne peux que penser
Penser aux choses avenir ou passé
Je ne suis qu'un homme rien de plus rien de moins
Et ceci me convient très bien
Mais parfois je ferme les yeux et je me mets à rêver
Le noir m'envahit et la lumière m'éblouie
Mes souvenirs défilent mais je ne peux que les regarder
Des fragments de mon enfance passée
Mes souvenirs, mes sentiments , mes envies
Plein de petites choses oubliées, pour mieux avancer
De personnes disparues qui restent près de moi pour avancer
Ce sentiment est pur mais aussi dur
L'impression d'entendre des murmures
La lumière s'éteint , le noir vient me donner la main
Dans ma petite chambre je ne peux me demander
Si je dois me rappeler de mes moments passés
Mais j'ai pas le temps de décider que déjà je me mets à rêver
ça defile, ça part en vrille
Je vois plein d'objets qui brillent
Je me demande encore si c'est possible
Mes orientations, et mes confrontations des fois débiles
Les gens qui m'ont blessé se sont fait mal aussi mais à quel prix
Quand la nuit est là, je prépare mes affaires
Je vais dans mon lit pour partir
loin, loin d'ici de ces soucis
Pour vivre la vie rêvée sans soucis
Une vie comme moi je la vois
La guerre frappe , les gens meurent
D'autres encore pleurent
Les enfants prient dans le noir
Les hommes rient sans savoir
Pourquoi montrer du doigt
Les gens qui ne sont pas comme toi
L'amour n'a pas de règles , n'a pas de loi
Tout humain sur terre y a droit
La couleur , le sexe , le poids
Sont des choses qui ne comptent pas
La religion ,les pratiques et les coutumes
Servent a quoi ?
Nous vivons dans un monde de préjugés
Nous ne valons pas plus que des pions déplacés
Nos cimetières sont remplis d'êtres chers
De personnes parties en guerre
Des convictions , des actions
Nous en avons marre des victimisations
Marre de faire semblant pour être accepté
De se cacher pour exister
Le monde va mal par notre faute
Nous suivons les autres
Sans penser , sans parler
Sans endroit hélas où nous réfugier !
Le monde devient ce qu'on en fait
Notre faute : avoir voulu nous faire accepter !
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